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Le père de Mathis, qui a disparu à l’âge de 8 ans en 2011, est jugé à partir de lundi devant les assises. Il n’a jamais révélé ce qu’il avait fait de l’enfant, enlevé à Caen, lors d’un droit de visite.


(…) “En sécurité” chez des “frères musulmans”. Le 4 septembre 2011, Sylvain Jouanneau, maçon de profession et dont le casier judiciaire est vierge, va chercher son fils à l’école vers 18h, comme le prévoit son droit d’hébergement. Mais l’homme, qui a effectué plusieurs séjours en hôpital psychiatrique par le passé, ne le ramène pas comme prévu le dimanche soir chez son ex-femme. Il expliquera avoir dit à Mathis que sa mère et son compagnon était morts dans un accident de voiture.
Le mercredi suivant, le camping-car de l’accusé est retrouvé à 35 km de Caen avec son passeport. Le lendemain, le 10 septembre, les forces de l’ordre mettent la main sur sa Peugeot 206 Break près de Bayonne. Aucune trace de sang n’est mise en évidence dans les véhicules. Dans le Break, les enquêteurs trouvent cependant des emballages de petits jeux de voyage ainsi que des tickets d’achats de jouets et de trois livres sur l’islam datant de fin août. Sylvain Jouanneau s’est en effet converti à cette religion après une relation en 2006-2007 avec une jeune femme marocaine.
Selon une source judiciaire, en 2011, Sylvain Jouanneau a écrit que Mathis était “en sécurité” avec des personnes en lesquelles il disait avoir “toute confiance”, et que “(ses) frères musulmans” prendraient en charge l’avenir de Mathis s’il devait arriver quelque chose à son père. Il affirmait aussi être soutenu “par des complices sûrs et puissants”. Malgré des recherches dans des institutions musulmanes et chrétiennes en Espagne, en Italie et au Maroc, et dans des associations de type sectaire en France, Mathis est resté depuis introuvable.
Europe 1

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