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Le Monde regrette le “pathétique concours d’arguties et de palinodies” auquel se sont livrés François Hollande, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve sur les quotas de clandestins.

Assumer sa fermeté dans le combat contre l’immigration clandestine est une chose. A condition d’assumer pleinement son devoir de solidarité à l’égard des réfugiés. Sauf à accréditer l’idée que la France n’est décidément plus une terre d’asile.

Après avoir trop longtemps versé des larmes de crocodile, la Commission européenne a fini par prendre ses responsabilités. Le 13 mai, son président, Jean-Claude Juncker, a proposé un plan d’action limité mais cohérent. […] Selon les clés de répartition proposées par Bruxelles – et qui seront soumises au Conseil européen en juin –, la France devrait accueillir, dans les deux ans à venir, 2 375 réfugiés supplémentaires éligibles au droit d’asile, c’est-à-dire victimes de persécutions politiques ou de guerres. […] A trop vouloir contrecarrer les philippiques incessantes du Front national contre l’immigration et à trop vouloir contrer le président de l’UMP, Nicolas Sarkozy, qui a qualifié la proposition de Bruxelles de « folie européenne », Manuel Valls finit par se situer sur leur terrain et par dériver vers les mêmes amalgames. Ainsi quand il parle de « quotas de migrants », alors qu’il n’est question que d’améliorer l’accueil de réfugiés demandeurs d’asile. […]

Le Monde

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