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Dix-huit condamnations, dont déjà quatre pour conduite sous l’empire d’un état alcoolique. Le passif d’Adil, 26 ans, est lourd. Dans le box du tribunal correctionnel de Toulouse, où il était jugé hier en comparution immédiate, “l’adrénaline” qu’il décrit avoir eue la nuit du 3 avril dernier est retombée. Cette nuit où sa soirée de fête s’est terminée en course-poursuite avec la police en plein Toulouse sur une dizaine de kilomètres.
Le soir, le jeune homme était allé en boîte avec deux copains. “J’étais sorti de prison depuis une semaine, j’avais fait toutes les démarches, je m’étais réinscrit à Pôle emploi, à l’auto-école… C’était l’euphorie.” Sur le chemin du retour, son ami au volant “avait trop bu, il zigzaguait. Du coup j’ai pris le volant.” Sauf qu’Adil était lui aussi au-delà du taux délictuel (0,84 g/L de sang) et qu’il n’avait pas son permis. À la vue des policiers, vers Compans-Caffarelli, il avoue avoir “paniqué”. Il a tenté de les semer en prenant des risques inconsidérés, remontant les allées de Brienne et de Barcelone à contresens. La voiture, qui appartient à sa mère, a finalement terminé sa course dans un plot. Et son répit en liberté a été de courte durée, puisque le tribunal l’a renvoyé en prison pour neuf mois.
Coïncidence, à la veille de ce week-end de grands départs où les forces de l’ordre prévoient de frapper dur sur l’alcool au volant, un second prévenu comparaissait pour conduite sous l’empire d’un état alcoolique. Mourad, qui dans la nuit d’hier jouait du frein à main en pleine nuit dans les rues de Toulouse, avec un taux de 1,20 g/L, a été condamné à six mois ferme. C’était, pour lui aussi, sa 5e condamnation pour des faits semblables.
La Dépêche
Merci pmarasan

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