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Des premières attaques allemandes – au chlore puis au gaz moutarde – pendant la Grande Guerre au massacre de Halabja, en 1988, perpétré par l’armée irakienne contre la population kurde, l’usage de gaz toxiques a décimé militaires et civils tout au long du XXe siècle.
Créée en 1997, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) supervise la destruction des stocks des 190 États membres. Une mission ardue qui soulève de nombreuses problématiques. Ainsi, la province chinoise du Jilin, jonchée de bombes japonaises, a dû batailler pour obtenir de son voisin un soutien financier et logistique destiné à l’élimination de ces vestiges guerriers.
Aux États-Unis, des équipements ultrasophistiqués au coût exorbitant sont nécessaires à la destruction de l’arsenal constitué. D’autres obstacles se dressent sur la route du désarmement : les mensonges des chefs d’État (Bachar el-Assad notamment), les liens entre chimie et biologie qui amplifient la menace terroriste, l’éthique parfois douteuse de l’industrie chimique.

Arte 28/04/2015

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