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À l’occasion de la sortie de son livre, Thierry Baudet insiste sur la nécessité de renforcer nos frontières et restaurer l’État-nation pour éviter une islamisation de l’Europe. Hollandais, Thierry Baudet enseigne le droit public à l’Université de Leyde. Il vient de publier “Indispensables frontières. Pourquoi le supranationalisme et le multiculturalisme détruisent la démocratie” aux éditions Le Toucan.

En raison de l’immigration de masse et des aspirations politiques naturelles des musulmans devenus très nombreux, nous prenons le risque d’un retour à l’état de guerre civile paneuropéenne. C’est une raison supplémentaire pour ne pas permettre l’arrivée de ces réfugiés sur nos côtes.

Ce drame montre que l’UE ne parvient pas à s’affirmer politiquement, et qu’elle ne le peut pas parce qu’elle n’a pas le soutien du peuple.
L’UE, par conséquent, est, et sera toujours, fondamentalement incapable de se doter d’une personnalité politique. Elle ne peut pas être un véritable acteur politique. Elle ne peut fonctionner que dans l’ombre, en se contentant d’une gestion administrative, quasi-universelle, en toute sécurité dans les brumes technocratiques de Bruxelles. C’est d’ailleurs ainsi que le voulait Jean Monnet. Lorsque l’UE veut se montrer en pleine lumière, comme elle l’a fait en 2005 en soumettant honnêtement ses projets réels aux suffrages populaires par le biais de référendums, c’est l’échec. Les gens ont rejeté massivement la Constitution européenne, comme ils rejeteraient une «politique européenne d’immigration». Par conséquence, nous sommes maintenant reclus sur une terre désolée: l’UE ne peut agir, et les États membres ne le peuvent plus non plus. L’abandon des frontières nous a rendu impuissants.
Certains vous répondrons que cette tragédie n’est pas le fruit de l’absence de frontières, mais au contraire la conséquence de leur excès… Dans un monde de plus en plus globalisé n’est-il pas temps d’abolir ces dernières ?

Ce que nous devons retenir de la situation en Irak, en Syrie, en Libye et autres, c’est qu’une unité politique qui n’est pas soutenue par un peuple doté d’une identité nationale commune est intrinsèquement instable.

L’islam, qui ignore les frontières, est-il l’avenir d’une Europe démantelée ?
Certainement pas. Mais c’est en rétablissant les frontières et en renforçant l’État-nation que nous avons une chance d’éviter l’islamisation de l’Europe. En premier lieu parce que c’est la seule solution pour mettre un terme à l’immigration de masse. Ensuite, parce-que ce sera la possibilité de restaurer nos économies et de réduire ainsi les tensions sociales.
Mais le problème le plus profond avec l’islam, c’est la charia, une loi de compétence universelle et non-territoriale qui affronte donc frontalement la philosophie universaliste de l’UE et de la Cour européenne des droits de l’homme. Il est absolument urgent de réaffirmer devant les communautés islamiques l’importance de la loi territoriale séculaire. Et la seule façon de le faire est d’être d’une fermeté absolue en matière de loyauté nationale. Autant de choses qu’une administration bureaucratique et universelle comme l’UE ne pourra, par définition, jamais mettre en oeuvre. Les musulmans doivent faire passer la loi nationale avant la charia (un récent sondage en Hollande montre que 70% d’entre eux s’y refusent). Atteindre ce très difficile objectif est la seule solution pour surmonter nos tensions actuelles.

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Merci à Msieurhenry

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