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À Amiens (Somme),, hier en fin d’après-midi, une centaine de militants du Réseau Education sans Frontières (RESF) et de déboutés du droit d’asile se sont invités au Conseil Municipal. Ils sont venus soutenir les élus d’opposition qui devaient aborder la question du non-renouvellement d’une subvention accordée, depuis de nombreuses années, à la Ligue des droits de l’Homme (LDH), entant que porteur du projet financier du RESF de la Somme, qui rassemble près de 43 associations et syndicats.

Hier soir, lorsque la conseillère municipale, Pascaline Annoot, s’est exprimée sur le sujet, pour les groupes communiste, EELV et PS, elle s’est entendue répondre, par l’adjointe au maire, que l’ancienne municipalité de gauche utilisait 10% du budget du Centre communal d’action social pour aider des personnes en situation irrégulière, sans prendre en compte les pauvres de nationalité française. « C’est une posture d’extrême-droite », commente Marcel Dekervel (LDH).

Affiche de RESF

À Amiens, hier en fin d’après-midi, une centaine de militants du Réseau Education sans Frontières (RESF) et de déboutés du droit d’asile se sont invités au Conseil Municipal. Ils sont venus soutenir les élus d’opposition qui devaient aborder la question du non-renouvellement d’une subvention accordée, depuis de nombreuses années, à la Ligue des droits de l’Homme (LDH), entant que porteur du projet financier du RESF de la Somme, qui rassemble près de 43 associations et syndicats.
1800 euros qui représentaient près de 80 % du budget employé par le réseau pour venir en aide aux sans-papiers résidant sur la commune. La nouvelle mairie UMP-UDI a informé, au mois de décembre, la LDH qu’elle ne percevrait plus cette somme parce que la municipalité entendait venir en aide aux seuls réfugiés syriens.
«C’est une discrimination à double titres, accuse Marcel Dekervel, vice-président de la section d’Amiens de la LDH. Parce qu’on désigne de bons et de mauvais réfugiés, d’une part. Et d’autre part, parce que les réfugiés Syriens touchent une indemnité de demandeurs d’asile. La subvention nous servait à venir en aide à des déboutés, qui n’ont plus droit à rien.»
L’Humanité

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