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Jean-Marie Le Pen

[…] Alors que la question de le virer du poste de président d’honneur du parti qu’il a fondé se pose, Jean-Marie Le Pen dégaine l’argument juridique.
“Moi, j’ai une qualité différente: comme Marine, je tiens mon état du congrès. Ce n’est pas Marine Le Pen qui m’a nommé président d’honneur, c’est le congrès”, explique-t-il. Il ajoute : “On peut essayer de le faire [lui enlever son titre, ndlr] mais en tous les cas j’arguerais de tous les moyens pour qu’il en soit autrement. J’estime avoir conquis un certain droit à une considération élémentaire dans le parti que j’ai fondé et que j’ai servi pendant quarante-cinq ans.”
Jean-Marie Le Pen n’a donc pas peur. Et certainement pas de ceux qui essayent de lui planter des banderilles dans le dos dès que Marine Le Pen hésite à le sanctionner. “Non mais ! Imaginez bien que personne ne me mettra à la porte sauf celui qui me mettra une balle dans la tête”, prévient-il avant de dire que, oui, il est prêt à aller en justice pour se défendre. […] – Le Lab’ Europe 1
Cette fois, les rôles sont inversés. Et c’est lui, Jean Marie Le Pen, qui prendra place dans le fauteuil de l’accusé, convoqué par sa fille en personne le 27 avril. Marine Le Pen lui a fait parvenir avant-hier un recommandé avec accusé de réception. Le vieux chef n’en revient toujours pas : “C’est d’une telle immoralité et d’une telle outrecuidance. Je pense que personne ne l’avait jamais imaginé, ça”.
Le rendez-vous est fixé à 10 heures. Après avoir énoncé les griefs dont son père est accusé, la présidente Marine Le Pen laissera la parole aux membres du bureau. Dans le rôle du procureur, Florian Philippot. Le numéro 2 du FN déteste Jean-Marie Le Pen et souhaite depuis longtemps le voir quitter le parti. […] “Oh non seulement [je suis prêt à] me défendre mais attaquer, promet le fondateur du FN. Toute ma vie j’ai été prêt à mourir. Par conséquent, je ne me laisse pas faire.” […] – RTL

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