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A Lesquin, près de Lille, des gens du voyage se sont installés près d’un bâtiment devant accueillir prochainement des cellules commerciales et des bureaux. A leur départ, les lieux ont été trouvés fortement dégradés, selon la mairie.

Dany Wattebled est en colère. Le maire de Lesquin, près de Lille, n’en revient pas des dégâts causés par l’intrusion de gens du voyage à proximité d’un bâtiment devant accueillir prochainement des bureaux et des cellules commerciales. Arrivés sur place le 31 mars dernier, les nomades y sont restés peu de temps mais suffisamment pour causer des dommages dont les réparations sont estimées à 50 000 euros.
“Quand on s’installe sur un terrain public ou privé c’est au propriétaire de faire constater par huissier l’occupation avant qu’il y ai une procédure d’expulsion alors que si vous ou moi faisions la même chose on serait dégagé en cinq minutes, indique le maire de Lesquin, Dany Wattebled, à metronews.” […] La Voix du Nord qui révèle l’affaire revient en effet sur les deux jours nécessaires aux services techniques de la ville pour débarrasser le terrain d’une montagne de détritus et nettoyer des excréments répandus partout sur le site. [..] Source
Le goudron était à peine sec autour du nouveau bâtiment de l’entreprise Carré, destiné à des bureaux et des commerces, qu’une cinquantaine de caravanes des gens du voyage s’est installée sur le site mardi 31 mars.
Le lendemain, un banal contrôle de police s’est mal terminé pour deux fonctionnaires. L’un a reçu un coup de clé à molette à la tête. Son collègue a fait une chute en poursuivant un des auteurs de l’outrage.
Bilan : fractures multiples au tibia et quatre mois d’arrêt pour ce policier du commissariat de Wattignies. Le fuyard a été interpellé et a fait l’objet d’une convocation devant le tribunal correctionnel. […] À leur arrivée, les nomades ont bousculé les ouvriers travaillant sur le chantier. Le promoteur et propriétaire du site a été lui aussi pris à partie. « On m’a menacé avec un fusil en demandant si j’étais de la police. Ils m’ont même précisé qu’ils me tireraient dessus si j’étais policier. […] J’ai photographié leurs plaques d’immatriculation. J’ai vu que ça les embêtait, mais je me demande bien pourquoi, parce qu’on a l’impression que l’on ne peut rien faire » . Le promoteur a ensuite constaté les dégâts et c’est édifiant. Plusieurs baies vitrées ont été vandalisées par des jets de cailloux. Des vitrines ont été cassées. Les câbles destinés à l’éclairage public ont été dérobés. […] Source

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