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Difficile d’estimer le coût de l’immigration sur ce poste, d’autant que le sujet est tabou. Pour éviter de trancher, l’OCDE a d’ailleurs considéré dans son étude sur l’impact fscal de l’immigration qu’il était proportionnellement le même que celui du reste de la population. L’ennui, c’est qu’on en est probablement très loin. Il suffit de regarder les chiffres. D’après le ministère de la Justice, près de 19% des personnes incarcérées en France au 1er octobre dernier étaient étrangères, soit deux fois leur poids dans la population. Et le phénomène s’accentue. Selon l’observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), la part des étrangers dans les mises en cause pour atteinte aux biens a progressé de 15 à 20% du total depuis cinq ans, notamment du fait des vols simples (37,6%) et des vols à la tire (84%). «Le phénomène est surtout lié à l’arrivée d’organisations criminelles albanaises, roumaines et tchétchènes», assure Christophe Soullez, de l’ONDRP.

Autre sujet tabou : la part des descendants d’immigrés parmi les délinquants, pour laquelle il n’existe aucune statistique. Pourtant, de nombreux professionnels affirment qu’ils sont plus souvent mis en cause dans des délits. «La population des prisons correspond plus ou moins à celle des quartiers en difficulté, avec une surreprésentation des enfants d’immigrés», reconnaît un responsable CFDT de l’administration pénitentiaire. D’après le chercheur Jean-Paul Gourévitch, souvent récupéré par le FN, le surcoût avoisinerait les 5 milliards d’euros par an.

Capital

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