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Addendum


Quatre mois après les attentats de Paris, qui ont fait ressurgir le spectre de l’antisémitisme, le président de la République s’est rendu à Izieu, dans l’Ain, pour commémorer la mémoire des enfants juifs déportés. Depuis François Mitterrand en 1994, il est le premier président à s’être rendu sur les lieux de cette rafle commandée par Klaus Barbie et qui emporta 41 enfants juifs vers les camps de la mort.

«C’est à l’école que commence la lutte contre toute forme d’exclusion, et d’abord celle du sang et de la race.»

«Tous les aspects de notre passé doivent être enseignés dans nos établissements scolaires: l’esclavage, la colonisation, la Shoah»

Accompagné de la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, et du secrétaire d’État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, Jean-Marc Todeschini, François Hollande a inauguré une extension de la maison devenue trop étroite pour accueillir les 26.000 visiteurs qui viennent s’y recueillir chaque année, parmi lesquels de nombreux groupes scolaires.

Je suis là pour eux et tous les enfants martyrisés partout dans le monde, victimes du fondamentalisme religieux qui s’empare des peurs, au Kenya, en Syrie, en Irak, où des hommes, des femmes, des enfants sont pourchassés en raison de leurs traditions et de leur religion».

«La barbarie n’a pas d’âge, de limite et de couleur, a ajouté le chef de l’Etat, le repli et l’isolement sont toujours des poisons mortels pour une nation». François Hollande a également rappelé le rôle de l’école dans le devoir de mémoire. «Dans notre civilisation de l’image, tout doit être fait pour que la mémoire trouve sa place. L’école doit s’ouvrir aux témoins, aux artistes, aux scientifiques et lutter contre les préjugés.[…]», a-t-il insisté. […]

Le Figaro


Le président François Hollande se rend ce lundi à la maison d’Izieu (Ain) pour le 71e anniversaire de la rafle de 44 enfants juifs âgés de 4 à 17 ans et de leurs sept éducateurs.

Il est le premier président de la République à visiter le musée créé à Izieu par la volonté de François Mitterrand, qui l’avait inscrit au rang de ses « grands projets » historiques et culturels.

Le chef de l’Etat sera accompagné de la ministre de l’Éducation, Najat Vallaud-Belkacem, et du secrétaire d’État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, Jean-Marc Todeschini. En présence d’une dizaine d’anciens pensionnaires, selon le quotidien La Dépêche, François Hollande évoquera dans un discours l’importance de l’enseignement de l’histoire à l’école…..

Le Parisien

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