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Lors d’une audition portant sur le prochain projet de loi sur les écoutes téléphoniques et l’interception des communications, le coordonnateur national du renseignement (CNR), Alain Zabulon, a fait part de son pessimisme au sujet de l’évolution du phénomène de « jihad à la française » tout en rappelant certains faits incontestables.

Selon les chiffres qu’il a donnés au députés, les filières syro-irakiennes concernent 1.432 individus (+158% en un an), dont 413 détectés comme étant présents en Syrie, 295 en transit, c’est à dire sur le point de rejoindre l’EI ou le Front al-Nosra, et 261 ayant quitté les zones de combat, parmi lesquels 201 sont revenus en France. Selon M. Zabulon, 85 sont présumés morts et 376 auraient l’intention de partir. […]

Ce niveau est inédit de par sa nature et son intensité. Comme l’a rappelé M. Zabulon, l’Afghanistan n’a pas attiré autant de jihadistes français (une vingtaine selon lui). De même que le Mali. Selon lui, « lorsque l’opération Serval s’est déclenchée (…), les velléités de départ ont été vite contrariées, l’armée française ayant obtenu des résultats très rapides sur le terrain, et il ne s’est pas créé de filière malienne ». […]

Quant au « jihad à la française », ce dernier n’est « pas optimiste pour l’avenir » et pense qu’il est « désormais durablement ancré dans une partie de notre jeunesse ». Les jeunes gens recrutés par les filières terroristes « voient dans le jihad un exutoire à leurs frustrations », a-t-il expliqué. « Ces jeunes gens se marginalisent en basculant dans la radicalité. Ils y trouvent un nouveau sens à leur vie », a-t-il ajouté, précisant que cela ne concerne qu’une « fraction très minoritaire » de la jeunesse française.

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Merci à Joe le Rassis

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