JT Wallis et Futuna – La 1ère – 27 mars 2015
«Au lycée les élèves sont censés maîtriser le français, lorsqu’ils arrivent, malheureusement ce n’est pas toujours le cas et nous nous sommes censés leur enseigner la littérature donc une langue plus difficile encore.[…] Globalement ils se débrouillent bien à l’oral mais pour ce qui est de l’écrit, les élèves ont encore des difficultés importantes.»
«C’est vrai qu’au niveau des mots qui sortent un petit peu de l’ordinaire, la plupart du temps, du moins en lycée professionnel en bac pro, ils ne les connaissent pas. Ils connaissent les mots dans le langage parlé mais dès qu’on rentre dans un langage technique ou peu usité, effectivement c’est assez rare d’entendre un élève qui connaisse véritablement le mot.[…] Parmi eux, j’ai des élèves qui sont capables de lire un texte. Ils ne sont pas analphabètes, ils sont tous capables de lire un texte, mais il y en a certains qui lisent mais ne comprennent pas se qu’ils lisent.[…] Là je parle d’un texte narratif en français…»
«On est dans une phase critique pour certains de maîtrise de la langue comme dans les quartiers Nord de Marseille, dans les zones les plus difficiles, avec certains élèves issus de l’immigration ou dont les parents, la plupart du temps, sont issus de l’immigration.»
(Merci à Neuneu.)
