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Le président de la N-VA fait polémique depuis samedi : invité à la présentation du livre de Bilal Benyaich (politologue à la VUB) sur le radicalisme, il avait remis en cause la politique d’intégration, cause de bien des maux. Depuis, la Flandre a découvert le hashtag #dailyracism, via lequel les citoyens sont invités à témoigner des formes de discrimination dont ils sont victimes (pour trouver un emploi, un logement…). Bref, les thèmes de l’intégration, du racisme sont plus que jamais au-devant de la scène politique et médiatique flamande.

Ce lundi soir, sur le plateau de la VRT, Bart De Wever s’est livré à une longue démonstration de sa position en matière d’immigration. Morceaux choisis.

Sur la politique de migration.« Nous n’avons pas agi de manière sélective, nous avons régularisé en masse. En ce compris, parfois des criminels. Nous en payons le prix aujourd’hui. C’est la cause de bien des problèmes. Et puis, nous avons trop tardé avant de mettre en place des politiques d’intégration. Résultats : nous avons énormément d’immigration passive, nous sommes, à cet égard, un des plus mauvais élèves d’Europe. Nous avons, dans les faits, créé une forme d’apartheid. »

Accusé, par le directeur du Centre pour l’égalité des chances de faire un lien entre le racisme et la radicalisation, Bart De Wever se défend. « Ce que je veux dire c’est que, quand, pendant des années, les pouvoirs publics ne gèrent pas correctement l’intégration, cela peut provoquer comme réponse, chez les citoyens, du racisme. Cela crée une culture de la méfiance. Cela peut se traduire par une attitude très négative à l’égard de certains migrants, en particulier d’origine marocaine, notamment les Berbères, à Anvers. Ce que je veux dire, c’est que le racisme est le résultat, la conséquence, pas la cause de nos problèmes. Ceux qui pensent qu’en luttant contre le racisme on va tout résoudre se trompent. »
Le racisme ? « Une notion relative »

Sur le racisme, une notion « relative », comme le disait sa coreligionnaire Liesbeth Homans ? « Elle avait raison. C’est une notion relative. Le racisme a toujours existé, existe encore. C’est bien sûr totalement condamnable. Depuis les attentats du 11 septembre, nous avons construit un monde très divisé. La méfiance entre les communautés occidentale et musulmane n’a fait que croître. Cela se traduit concrètement, sur le terrain, dans toutes les grandes villes d’Europe, où il y avait déjà une forme d’apartheid : il y a très peu de contacts, par exemple peu de mariages, entre les deux communautés. Chez nous, il est difficile d’avoir des contacts avec certaines communautés d’origine étrangère, dans certains quartiers. »

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Merci à quidam

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