Fdesouche

Le vice-président du Parlement tunisien, qui dévoile l’absence de protection devant le musée du Bardo, dénonce une “grande défaillance”.

Les gardes devant assurer la sécurité du Parlement tunisien, mitoyen du musée du Bardo qui a été visé mercredi par un attentat meurtrier, étaient “au café” au moment de l’attaque, a affirmé le vice-président de l’Assemblée, Abdelfattah Mourou, dénonçant une “grande défaillance”. Le musée, le plus prestigieux du pays, est situé dans la même enceinte que le Parlement, censé être placé sous forte protection. Mercredi, jour de l’attaque, “il n’y avait pas de police autour du Parlement et autour du musée”, a affirmé Abdelfattah Mourou, qui est aussi l’un des fondateurs du parti islamiste Ennahda. “Je suis le premier vice-président, j’ai appris (mercredi) qu’il y avait quatre policiers seulement qui devaient assurer la sécurité autour du Parlement, dont deux étaient au café. Le troisième mangeait un casse-croûte et le quatrième ne s’est pas présenté”, s’est-il exclamé. […]

Le Point

Fdesouche sur les réseaux sociaux