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Le site de L’Express publie une série de témoignages sur le racisme vécu tous les jours en France, sans que cela soit forcément visible par l’ensemble des citoyens français. Un racisme qui s’est exprimé après les attentats de Paris avec encore plus de facilités.

“On nous met des choses super dures sur le dos et on doit la fermer.” Banlieusard, noir et musulman, Tibault Baka n’échappe pas aux préjugés. Par exemple cette scène, tristement ordinaire: “Il y a six mois j’étais au restaurant avec ma femme et on a commencé à parler avec deux dames, raconte-t-il. On venait de faire connaissance et l’une d’entre elles me demande: ‘C’est pas trop dur d’être noir? Tu n’aurais pas aimé être blanc?'”

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Vous êtes victime du racisme ordinaire? N’hésitez pas à envoyer vos témoignages à L’Express.fr (vosinfos @lexpress.fr)

Selon lui, “les attentats ont libéré une parole de fou. J’ai un autre jeune de 16 ans, il est venu me demander sur Facebook pourquoi je suis musulman, si j’ai des projets de djihad et pourquoi je ne condamne pas plus les djihadistes. Moi, je me désolidarise pas des terroristes parce que j’ai jamais été solidaire à la base.”

“Après la tuerie à Charlie Hebdo, mon fils m’a dit: ‘Papa, ils sont fous ces meurtriers, on va encore avoir des problèmes'”. Tibault marque une pause et fixe le plafond de son petit appartement, dans l’est de Villiers-le-Bel (Val-d’Oise). “Il n’a que huit ans, il n’est qu’en CE1, soupire-t-il. Il sait qu’il est noir et que ses parents sont musulmans. D’une certaine manière il anticipe déjà le racisme.”

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