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Dix jeunes, âgés sont jugés par le Tribunal pour enfants de Briey (Meurthe-et-Moselle) pour avoir imposé à deux jeunes filles des relations sexuelles sous la contrainte et la menace. Les faits reprochés sont particulièrement sordides.

Dans les quartiers sensibles, les «tournantes» sont un phénomène connus de nombreux jeunes. En 2011, dix mineurs âgés à l’époque de 13 à 17 ans avaient été mis en examen pour agressions sexuelles en réunion, soupçonné d’avoir fait vivre un calvaire sexuel à deux victimes, mineures également.

Dans un garage de Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle), les jeunes hommes sont soupçonnés d’avoir forcé leurs victimes à pratiquer des fellations sous la contrainte de bâtons et menaces de coups.

Les faits jugés à partir de ce mercredi par le Tribunal pour enfants sont particulièrement sordides. Outre, les fellations forcées, les victimes étaient passées à tabac. Pluie de coups de pieds et de coups de poing constatés au moment des dépôts de plainte. Les «tournantes» étaient également filmées puis diffusées sur les téléphones portables de nombreux jeunes dans les établissements scolaires. Une sorte de jeu et de défis relevés par les accusés.

Une troisième victime affirme quant à elle avoir été rackettée sous la menace physique sans toutefois être livrée dans ces tournantes. Les dix prévenus jugés par le tribunal pour enfants en raison de leur excuse de minorité au moment des faits ont été placés sous contrôle judicaire dès leur mise en examen en 2011. Ils nient leur implication et affirme que les relations sexuelles étaient consenties.

Les victimes se sont constituées parties civiles, représentées par leur avocat. Durant le procès qui s’achève jeudi, les jeunes filles ne devraient pas témoigner, «traumatisées» par les faits présumés et «mis à l’abris» dans une autre région.

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