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En Europe, et surtout en Allemagne, les industriels de l’énergie se préparent à compenser la chute d’énergie qui surviendra durant l’éclipse partielle du 20 mars.

Quatre jours avant l’éclipse solaire qui traversera l’Europe le 20 mars, les industriels de l’énergie prépare un plan de secours, car la baisse de luminosité qui surviendra vendredi matin ne pourra pas être indolore pour la production photovoltaïque.

Si notre œil s’ajustera parfaitement à la baisse de luminosité, les panneaux solaires, eux, accuseront le coup, et l’on risque de perdre au passage un paquet de mégawatts. Le problème est connu depuis longtemps, mais impossible de faire des provisions d’électricité en attendant la prochaine éclipse : à l’heure actuelle, on ne sait pas stocker l’énergie solaire. Il faut compenser les chutes de production en direct.

Rien de très préoccupant, car seulement 0,75% de l’électricité française provient du solaire.L’Allemagne, en revanche, est bien plus dépendante de l’énergie photovoltaïque. Le solaire représente 7% de sa production d’énergie en temps normal, et couvre jusqu’à 50% des besoins électriques de ses habitants aux heures les plus ensoleillées.

Dans un tel rush, les centrales thermiques et la demi-heure qu’elles nécessitent à l’allumage ne seraient donc d’aucune utilité, explique le Figaro. On peut en revanche compter sur les centrales hydroélectriques qui réagissent en un quart d’heure.

Libération.fr

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