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Raphaël Amar, 23 ans, est mort le 17 octobre 2014 lors de combats dans la ville de Deir ez Zor, où il était arrivé en juillet.


“Ce père veut savoir quel est le processus qui a conduit son fils, parti de Lunel dans l’Hérault, à mourir explosé sur les murailles d’un petit village de Syrie. Il a le droit de savoir ce qui s’est passé. ” Me Jean-Robert Phung a déposé en fin de semaine dernière auprès du Procureur de la République de Montpellier une plainte pour “incitation à commettre des actes de terrorisme”, à la demande de Laurent Amar, 52 ans, un habitant de Lunel dont le fils Raphaël est mort en octobre dernier dans un bombardement en Syrie. Cette infraction pénale de “prosélytisme terroriste”, qui existe dans le code pénal depuis 2012, puni de dix ans de prison et de 150 000 € d’amende toute personne qui par la menace ou par la promesse d’avantages ou de dons amène un individu à commettre un acte de terrorisme.
Gravitant autour de la mosquée de Lunel et d’une association locale

Etudiant à l’école d’ingénieur informatique Epitech de Montpellier, Raphaël Amar a annoncé à l’été 2014 à sa famille qu’il se trouvait en Syrie, en affirmant avoir pour but d’assister dans un but humanitaire la population civile locale, et non d’y aller pour combattre. Le garçon s’était converti à partir de 2010, sous l’influence selon sa famille de certains de ses amis, gravitant autour de la mosquée de Lunel et d’une association locale. ” Il y a eu des retraites organisées dans l’arrière-pays, avec le Coran à la main. Nous voulons comprendre comment un garçon issue d’une famille unie et aimante se fait repérer, aborder, endoctriner, convertir et radicaliser, jusqu’à partir en Syrie” insiste l’avocat montpelliérain.

(…) Le Midi Libre

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