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La police néo-zélandaise a annoncé mardi 10 mars l’ouverture d’une enquête après l’envoi de lettres menaçant d’empoisonner le lait en poudre pour bébé. Comme l’explique le New Zealand Herald (en anglais), l’objectif est d’obtenir le retrait de la circulation d’un poison servant à contrôler les populations de certains animaux sauvages.

Le Premier ministre, John Key, a évoqué une menace “écoterroriste”, tout en estimant peu probable que celle-ci soit mise à exécution. “Il y a une possibilité que cette menace soit bidon, mais nous devons la prendre au sérieux et une enquête prioritaire est en cours”, a déclaré le chef adjoint de la police néo-zélandaise, Mike Clement.

D’après la police, des lettres anonymes de menaces accompagnées de paquets contenant du lait en poudre empoisonné ont été adressées en novembre à la coopérative néo-zélandaise Fonterra, premier exportateur mondial de lait, ainsi qu’à l’organisation professionnelle des agriculteurs, Federated Farmers of New Zealand. 

La Nouvelle-Zélande est le plus grand exportateur de produits laitiers, au premier
rang desquels le lait infantile.
Notre réputation d’exportateur est en danger

Le ou les auteurs des lettres menaçaient d’empoisonner le lait en poudre si le poison appelé 1080 n’était pas retiré de la circulation avant fin mars. Ce produit est utilisé pour contrôler les populations de chats retournés à l’état sauvage ou de possums (des marsupiaux), mais ses détracteurs l’accusent de menacer la faune et la flore sauvages. Les autorités ont demandé aux parents d’examiner avec attention leurs boîtes de lait et aux supermarchés de les conserver dans des lieux fermés non accessibles au public.

Cette affaire survient alors que l’industrie laitière se remet à peine d’une fausse alerte au botulisme qui avait conduit en 2013 au retrait des rayons des produits de Fonterra, de l’Arabie saoudite à la Chine.

France TV Info

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