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Alors qu’il faisait l’objet d’une plainte pour ses propos contre les Marocains, le maire de Vitoria-Gasteiz, Javier Maroto, s’en sort sans souci. La plainte pour incitation à la haine raciale a été classée sans suite par le procureur général basque.

La plainte contre Javier Maroto, le maire de Vitoria-Gasteiz (Pays-Basque), pour ses propos visant les marocains et les algériens a été classée sans suite. Maroto faisait l’objet d’une plainte, déposée par SOS Racismo, pour incitation à la haine raciale après des propos très controversés sur les communautés marocaine et algérienne qu’il accusait de vivre au crochet de l’Etat.

« Certaines nationalités dans notre ville ne vivent principalement que de l’aide sociale, et n’ont pas l’intention de s’intégrer »

s’était exclamé Javier Maroto à la télévision, faisant ainsi référence aux 6 000 marocains et algériens établis à Vitoria-Gasteiz. L’élu, très controversé, avait même enfoncé le clou, rajoutant que :

« les gens qui sont nés ici, ont travaillé toute leur vie et sont maintenant dans une situation difficile. Cela n’a rien à voir avec les autres qui viennent parce qu’on leur a dit qu’on pouvait vivre confortablement avec l’aide sociale »

Mais, malgré ses déclarations très agressives contre une communauté bien visée, le parquet de la Communauté autonome basque a estimé lundi que ses propos ne sont pas à caractère raciste ou discriminatoire. Le procureur général du Pays-Basque, Juan Calparsoro, juge que les déclarations Maroto qui ont conduit à la plainte ont été faites « dans l’exercice de la liberté d’expression, et de diffuser librement des pensées, des idées et des opinions », selon des sources espagnoles.(…)

En tout cas, ce n’est pas la première fois que Maroto fait parler de lui pour sa position contre les étrangers. En 2013, il avait même poursuivi en justice une femme musulmane qui était entrée couverte dans la piscine municipale de Gamarra. Il avait également déclaré que la région d’Alava, dont le chef-lieu est la ville de Vitoria-Gasteiz, avait expulsé plus de 3 000 sans-papiers, accusés de toucher illégalement des prestations sociales. « Je les ai pris en flagrant délit », avait-t-il alors déclaré.

Yabiladi

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