Fdesouche

François Fillon l’assure : soit il gagne l’élection présidentielle de 2017, soit il quitte la vie politique. En campagne pour les départementales, l’ancien Premier ministre fixe déjà l’horizon d’une présidentielle qu’il ambitionne de remporter, malgré sa position de troisième homme de la droite. “Je n’ai pas l’intention de rester dans la vie politique si je ne réussissais pas à me faire élire en 2017“, tranche le député de Paris, 61 ans, dans une interview-fleuve au nouveau bimensuel Society.

Pas fréquent d’entendre un homme politique de premier plan annoncer aussi clairement la couleur, même si en 2012 Nicolas Sarkozy, qui est, avec Alain Juppé, un de ses deux grands rivaux sur la route de l’Élysée, avait laissé entendre qu’il quitterait la politique en cas d’échec. […]

Celui qui dirigea son gouvernement pendant tout le quinquennat fourbit ses armes. Dossier après dossier – éducation, économie, immigration, logement -, il déploie une panoplie de réflexions et de propositions déjà très abouties (retraite à 65 ans, prestation sociale unique…) qu’il évoque au fil de ses déplacements : après le Doubs, l’Isère, le Val-de-Marne, ce sera prochainement la Loire-Atlantique et le Nord. Pour François Fillon, l’enjeu des départementales est crucial : “c’est une élection qui va compter beaucoup pour enclencher la dynamique de changement (…) Si nous gagnons les départementales et les régionales, nous serons en piste pour obtenir un changement radical en 2017”, affirmait-il jeudi lors d’une réunion publique à Combs-la-Ville (Seine-et-Marne).

Radical, un mot qu’il emploie volontiers pour décrire son programme de “rupture”. “qem>Dans les deux ou trois mois qui suivent l’élection, préconise le député de Paris, il faut un commando qui arrive avec des textes déjà prêts, il faut que le Parlement travaille tout l’été. Dans le premier trimestre, il faut faire passer la totalité des réformes stratégiques et même vous pouvez faire passer des mesures impopulaires. Si vous le faites tout de suite, vous ne bloquez pas le pays.” “On a besoin d’un choc technique et psychologique pour redonner confiance“, dit-il. […]

Le Point/a>

Fdesouche sur les réseaux sociaux