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Florian Philippot : “Manuel Valls est pris de panique”

C’est ainsi que le vice-président du FN a réagi sur France Info aux déclarations du Premier ministre ce dimanche matin. Manuel Valls a dit craindre une victoire de Marine le Pen à la présidentielle en 2017.

“Est-ce que vous ne pensez pas qu’un Front national qui fait 25% aux européennes, peut-être 30% aux élections départementales et ainsi de suite ne peut pas gagner l’élection présidentielle? Pas en 2022, pas en 2029, mais en 2017” a déclaré Manuel Valls ce dimanche matin dans l’émission le Grand Rendez-vous Europe 1-iTélé-Le Monde.

“Manuel Valls est pris de panique. Son obsession pour le Front national l’amène à sortir des clous de la République” a réagi sur France Info Florian Philippot, vice-président du FN.
“Monsieur Valls ne pourra pas rester Premier ministre”

“On ne parle pas comme cela des Français qui votent pour un parti d’opposition. On ne parle pas comme ça de choix politiques qui sont tout à fait respectables. Et qui représentent une alternative. Bref monsieur Valls est acculé. Si le 29 mars le Front national est haut et que le Parti socialiste est bas, je crois que monsieur Valls devra en tirer les conséquences et ne pourra pas rester à son poste de Premier ministre”.

Invité du Grand Rendez-vous I-télé/Europe 1/Le Monde, le premier ministre Manuel Valls a confié “avoir peur que la France se fracasse contre le FN”.

“Nous n’avons pas su répondre à la crise économique, sociale, culturelle, identitaire de notre pays”.

Je revendique la stigmatisation de Marine Le Pen, le Front national n’apporte aucune solution“, a insisté le premier ministre. “J’en appelle à tous ceux qui sont sortis dans la rue le 11 janvier, je leur dis “allez voter!””.

Mon angoisse, puis-je vous parler de mon angoisse, de ma peur pour le pays? C’est le FN à 30%, pas au deuxième tour, mais au premier tour des élections départementales“, a-t-il expliqué. Et d’ajouter : “Un FN à 30% c’est d’une extrême gravité. Mon angoisse, c’est un FN à 30% au premier tour, parce que son programme est un désastre pour le pays“.

Il a réaffirmé que le FN pouvait gagner l’élection présidentielle dès 2017. “Est-ce que vous ne pensez pas qu’un Front national qui fait 25% aux élections européennes, peut-être 30% aux départementales, et ainsi de suite, ne peut pas gagner l’élection présidentielle? Pas en 2022, pas en 2029, mais en 2017“, a-t-il mis en garde.

Le Figaro


Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’Etat (PS) aux Relations avec le Parlement, affirme qu'”il est temps de reconnaître que la lutte contre le FN est prioritaire”, dans un entretien au Journal du Dimanche.

Car pour le secrétaire d’Etat, le FN “n’est pas un produit de circonstance. Ce n’est pas – ou pas seulement, ce serait trop facile – la conséquence de la ‘mal-politique ‘, de gauche et de droite.” Et d’expliquer : “la mondialisation, la crise de l’Europe telle qu’elle est, le danger terroriste, les retards pris dans l’accouchement d’un islam de France, le malaise profond de tant de quartiers, le chômage de masse qu’on ne pourra pas terrasser en quelques mois : c’est de tout cela que se nourrit le Front national” puis de prévenir : “forcément, bien au-delà des cantonales, la crise va durer“.

Force est de constater qu’on a trop souvent dans le passé joué avec le Front national. À gauche, en l’instrumentalisant. À droite, en pratiquant le déni (…). Aujourd’hui, la priorité commune, c’est le combat contre le FN“, lance Jean-Marie Le Guen, à quinze jours du premier tour des élections départementales. Il s’agit de mettre fin au déni devant une menace majeure. En ne nous trompant pas, j’insiste, de priorités, ajoute-t-il.

Mr Le Guen, “vient de rédiger pour la Fondation Jean Jaurès une analyse politique de 36 pages (Front national, le combat prioritaire de la gauche), qui, à gauche, fera date“, selon le JDD. “S’adressant à l’ensemble du camp républicain (droite, gauche, gauche de la gauche) et estimant que personne ne peut être exonéré de sa propre responsabilité (dans la montée en puissance d’un parti xénophobe et anti-européen, désormais aux portes du pouvoir), Le Guen tire la sonnette d’alarme“, écrit le journal. […]

Le Figaro

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