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Certains pays européens ont récupéré une vague d’immigrés régularisés en douce par l’ancien gouvernement d’Athènes. Une pratique qui a horripilé Berlin.


C’est un dossier de plus dans le contentieux entre Berlin et Athènes, déjà suffisamment alourdi par les manquements de toutes sortes : gabegie, corruption, endettement excessif, impôts collectés au petit bonheur la chance, etc. Avant de céder la place au gouvernement d’extrême gauche d’Alexis Tsipras, la précédente équipe de coalition d’Antonis Samaras avait, en décembre, proposé une transaction à des sans-papiers, notamment syriens, certes utile pour le gouvernement grec et pour les immigrants, mais pas très honnête au regard de l’Union européenne. À la suite d’un sit-in qui avait rassemblé plus de 800 personnes dans le centre d’Athènes, un marché avait en effet été conclu avec ces déracinés. Un marché qui leur permet de demander aujourd’hui l’asile politique en Allemagne, en Suède et au Danemark.
Les termes de l’accord : en échange de papiers officiels, de résidents en Grèce, les migrants ont fourni aux autorités grecques des informations sur les filières qui leur avaient permis d’arriver jusqu’en Europe. Leurs contacts, leurs passeurs, les réseaux mafieux qui profitent de ce trafic de chair humaine.
En échange, une fois munis de leur régularisation, les exilés ont eu automatiquement l’autorisation, grâce aux règles de l’espace Shengen, de prendre un avion ou un train pour les pays du nord de l’Europe qui les intéressaient.
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Merci à Mireille Dark

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