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Une expertise psychiatrique a récemment conclu à l’irresponsabilité pénale d’un homme de 23 ans, converti à l’islam, soupçonné d’avoir voulu assassiner un militaire dans le quartier de la Défense en 2013, a-t-on appris de source judiciaire. La tenue d’un procès de cet homme semble donc très peu probable.

L’expertise conclut à un “trouble psychique ayant aboli son discernement et le contrôle de ses actes” et évoque une “psychose schizophrénique”. Son acte de mai 2013 est “en relation directe” avec cette psychose, selon les psychiatres.

Un an après les crimes de Mohamed Merah, cette agression avait suscité une vive émotion. Le militaire avait été agressé alors qu’il était en patrouille dans le quartier d’affaires de La Défense, près de Paris, dans le cadre du plan Vigipirate. Le jeune homme avait déclaré en garde à vue avoir eu “les mêmes motivations que ceux qui ont agi à Londres” où, quelques jours plus tôt, un soldat avait été sauvagement assassiné par deux hommes au nom d’Al Qaïda.

Il avait constamment invoqué Allah lors de son audition, mais une source proche de l’enquête évoquait le caractère “décousu” de ses propos.

Après une première expertise, une seconde, rendue par deux psychiatres, a été rendue le 23 février, selon la source judiciaire qui confirmait une information d’e-media 05, un site internet de Gap où est basée l’unité du militaire victime de l’agression.
Le code pénal dispose que “n’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes” (art 122-1). Sollicitée, l’avocate de l’agresseur présumé s’est refusée à tout commentaire.
Le Figaro

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