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Les moins de 25 ans issus de familles africaines éprouvent plus de difficultés que les autres à faire des études et à décrocher un emploi stable, selon une étude de France Stratégie.

Alors qu’un comité interministériel aura lieu le 6 mars sur l’égalité et la citoyenneté, un rapport de France Stratégie pointe les difficultés d’insertion économique des jeunes issus de l’immigration. Le tableau est pour le moins, sombre: les jeunes descendants d’immigrés sont plus nombreux que la moyenne à se retrouver au chômage, à être employés en CDD ou en intérim ou encore à connaître un niveau de vie inférieur au reste de la population.
Dans le détail, 14,2% des jeunes descendants d’immigrés étaient au chômage en 2012, contre 8,6% chez ceux sans ascendance migratoire. De grandes disparités existent aussi selon le pays d’origine, souligne l’étude, les plus défavorisés étant les jeunes originaires d’Afrique. Ces derniers connaissent en effet un taux de chômage proche de 40%, un niveau deux fois plus élevé que chez les descendants d’immigrés européens. Et la probabilité pour ces jeunes d’avoir un emploi stable, cinq ans après la fin de leurs études, est un tiers plus faible que pour les natifs ou les descendants d’immigrés d’Europe du sud. «Etre descendant d’immigrés africains hors Maghreb réduit de plus d’un quart la chance d’être un jour salarié de la fonction publique d’Etat (…) mais accroit de plus de 50% la chance d’être salarié de la fonction publique hospitalière», précise encore l’étude. […] Lorsqu’ils suivent des études, ces populations éprouvent davantage de difficultés que les autres. Alors que 64% des jeunes sans ascendance migratoire sont bacheliers, le taux tombe à 50% chez les jeunes issus de familles du Maghreb. […]
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