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Le HCR, qui va veiller à faire appliquer la convention de Genève relative au statut des réfugiés, tentera aussi de «démythifier l’attrait de l’Angleterre» par un travail de communication pour «désengorger la ville» de Calais, où se concentrent un grand nombre de migrants.

Nous ne sommes pas au Soudan, au Tchad ou au Liban, mais à Calais, où s’entassent aujourd’hui près de 2 500 migrants, attendant de passer vers l’Angleterre. Face à cet afflux inédit, le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR), organisation de l’ONU qui gère l’exode de réfugiés dans les zones les plus sensibles du monde, a fait son retour dans la ville, où il était présent de 2009 à 2012. Un signe de la dramatisation de la situation?
D’après Philippe Leclerc, le représentant du HCR en France, l’intervention se justifie car la plupart des migrants proviennent, depuis cet été, de l’Érythrée et du Darfour, zones de conflit. Dès lors, ils «peuvent prétendre à la protection internationale (et ont) vocation à être reconnus réfugiés», explique-t-il dans une interview à La Voix du Nord…..
Le HCR aura pour mission de faire appliquer la convention de Genève relative au statut des réfugiés. Il s’agira de veiller à ce que les migrants aient des conditions d’hébergement dignes, de «démythifier l’attrait de l’Angleterre» par un travail de communication et de «désengorger la ville», en orientant les migrants vers des centres de demandeurs d’asile – où les places sont pour l’instant insuffisantes.
Le Figaro

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