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A trois semaines du scrutin, le Premier ministre Manuel Valls tente de mobiliser sur un scrutin qui s’annonce à hauts risques pour le PS et ménage l’UMP dont le PS pour combattre le FN.
Ne surtout pas insulter l’avenir. Avant d’entamer son mini-tour de France électoral jeudi soir, Manuel Valls a résumé en une formule la stratégie socialiste pour les départementales à trois semaines du premier tour.

«Nous menons une campagne nationale très nette, une campagne contre le Front national», a insisté le Premier ministre sur RMC et BFM TV. S’en suit un exposé pédagogique sur les attributions des départements et un appel à la mobilisation. Mais… pas un seul mot de l’UMP, qui s’apprête pourtant à rafler un nombre considérable de départements fin mars.

C’est que le scrutin se joue en réalité en trois tours et que le PS aura grand besoin de la droite quand viendra le temps de l’élection des présidents de conseils généraux. Où il faudra espérer un réflexe républicain de l’UMP dans les départements où le Front national sera en position de l’emporter. Et s’il faut s’allier, mieux vaut ménager, une ligne qui s’était esquissée début février entre les deux tours de la législative partielle du Doubs. Une partie de l’état-major socialiste avait alors choisi de ne pas agonir l’UMP aux prises avec son « ni FN ni PS » démocratiquement embarrassant.

«On va avoir besoin d’eux bientôt»,expliquait alors un ténor du parti, les yeux braqués sur les départementales.

Libération

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