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La vidéo de Papiss qui montre argent de la drogue et rodéos sauvages fait tache dans la cité impériale. D’autant qu’elle est produite par un studio financé par la mairie

Armes à feu, rodéos à moto, argent à foison issu du trafic de stupéfiants… Le clip de Papiss (au centre), un rappeur de la cité impériale, fait le buzz.Mis en ligne depuis début février, il a déjà été visionné plus de 35 000 fois.
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Au départ, un clip de rap aux propos “explicits” posté sur le web, comme il en existe beaucoup. Le hic, c’est que le morceau a été enregistré dans un studio municipal appartenant à la mairie de Compiègne. Au menu – avec en toile de fonds le quartier du Clos-des-Roses -, des armes, des “rodéos” à moto, mais surtout des paroles provocatrices, dont : “J’ai de la pure, c’est de la coco. 60 euros le gramme. Je roule un joint, je le fume solo”. “Je sais que les keufs nous prennent en photo. Mais on fait quand même des euros”, etc.
Le clip de Papiss, qui a fait un petit buzz sur le web, plonge ainsi doublement la cité impériale dans l’embarras. Car si d’après les informations du Parisien une enquête a été ouverte concernant le volet “stupéfiants” du morceau, la mairie de Compiègne a du mal à expliquer comment ce genre de prose a pu être enregistrée en toute tranquillité entre ses murs.
“C’est un détournement de nos installations”, regrette Michel Foubert, premier adjoint du maire Philippe Marini. “Nos équipements ne doivent pas être utilisés pour produire des éléments qui sont de nature à développer l’argent facile”, a-t-il encore dit.
Mais le responsable du studio, Pascal Gutman, se défend pour sa part de toute négligence. Papiss “fréquente les lieux depuis plusieurs années. C’est quelqu’un de très droit, qui a tout à fait sa place ici”, a-t-il plaidé auprès du Parisien. “Je comprends la polémique, mais tout cela ne reste que du rap”, a-t-il précisé.
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Le rappeur Papiss est visé par une enquête du parquet de Compiègne (60). Son clip tourné dans le quartier du Clos-des-Roses fait le buzz sur internet depuis trois semaines. Mais les rodéos, les armes, les liasses de billets gagnés grâce au trafic de stupéfiants, montrés dans la vidéo, dérangent. […] Dans ces cinq minutes d’images tournées dans le quartier populaire de Clos-aux-Roses l’artiste met en scène des rodéos, des trafics de stupéfiants, apparaissant lui-même l’arme à la main.
Le parquet a décidé de lancer une enquête contre le chanteur. On lui reprocherait entre autres des infractions à la circulation et des incitations à l’usage de stupéfiants.
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