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Nantes

Un défilé contre les violences policières se déroule ce samedi après-midi à Nantes. Un an jour pour jour après la manifestation du 22 février 2014 qui avait dégénéré. Dès les premières minutes, la tension avec les forces de l’ordre était palpable. Les premiers affrontements n’ont pas tardé à suivre. Les derniers manifestants ont été dispersés vers 17 h 30. Bilan officiel : 15 policiers blessés et dix interpellations.
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Des dégâts ont été constatés dans la ville, avec notamment des abris bus détruits, de la voirie dégradée et des poubelles incendiées.
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Toulouse

À Toulouse, une manifestation en soutien aux “zones à défendre” (ZAD) a eu lieu au même moment contre “l’agriculture intensive et le monde des bétonneurs”.
Là aussi, la situation a dégénéré à partir de 16h00: les forces de l’ordre ont répliqué aux jets de peinture des manifestants par des gaz lacrymogènes, tandis que les casseurs ont commencé à sévir. Au moins deux vitrines ont été entièrement détruites.
Des dizaines d’impacts de masses ou de pics étaient relevés par un journaliste de l’AFP sur les vitrines d’organismes bancaires, d’agences immobilières, de magasins de vêtements ou d’aménagement de la maison. L’auteur de la destruction de la vitrine d’un magasin de chaussures a été arrêté en possession d’un burin et de plusieurs marteaux, selon la police.
Les casseurs étaient “une cinquantaine, masqués contre les lacrymogènes, ils avaient l’intention de casser, avec des masses, des marteaux, des galets”, a affirmé le vice-président des commerçants du quartier où ont eu lieu ces dégradations, Laurent Lopez, qui a vu sa vitrine étoilée par un coup de masse.
Étaient visibles quelques drapeaux du NPA (extrême gauche), co-organisateur de la manifestation.
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Manifestation anti-Sivens à Toulouse : 16 personnes interpellées parmi les casseurs
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Après une «semaine de résistances» ponctuée de débats, une nouvelle manifestation contre les violences policières est organisée ce samedi dans les rues du centre-ville.
Le rendez-vous est fixé à 14 h, square Daviais. Un an après la manifestation anti-aéroport qui avait été émaillée de violences, le «collectif du 22 février», à l’origine de la démarche, se mobilise contre toutes «les violences d’Etat» et pour montrer sa solidarité aux habitants des ZAD, dont celle de Notre-Dame des-Landes. Un défilé se tient aussi ce jour à Toulouse.
[…] La police, qui indique que la manifestation n’a pas été déclarée, invite la population à la «prudence en centre-ville», et annonce «de nombreux policiers mobilisés». […]

«On ne veut pas se laisser intimider, prévient le collectif organisateur. Nous voulons simplement nous réapproprier la rue.»

Les lignes de transports du centre-ville et la circulation de certains cars Lila seront coupées de 13h30 à 18h30.
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Le centre-ville toulousain se prépare au passage de la manifestation «anti-sivens»

Comme dirait le film, «jusqu’ici tout va bien»… Mais hier, à 24 heures de la nouvelle manif des «anti-Sivens», ou plutôt des «zadistes», tous ceux qui estiment avoir une zone à défendre (Zad) face au «monde des bétonneurs» disent-ils, il flottait comme un parfum étrange dans les rues de Toulouse, sur les traces même du parcours prévu en centre-ville.
On le sait désormais, la nouvelle manif des «zadistes» prévue aujourd’hui, au moins la cinquième après celles des 1er, 8, 22, 29 novembre et du 6 décembre derniers, a été cette fois autorisée par l’autorité publique. Qui dit autorisation, dit parcours, dit encadrement par les forces de police. Pas sûr que les «zadistes» supportent jusqu’à la place du Salin, terme de leur périple, l’omni-présence policière annoncée, sur le pavé certes, mais également dans les airs. Le rapport de force s’annonce incertain entre deux communautés qui n’avaient pas franchement réussi à cohabiter à l’automne dernier…
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