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Màj 17/02/2015

Selon Radio Notre Dame, l’église s’oppose à la substitution de jours fériés :

(…) Le porte-parole des évêques de France, Mgr Olivier Ribadeau-Dumas, a vu ce mardi, “une attaque forte contre la religion catholique” dans l’amendement à la loi Macron.

Nous n’avons pas intérêt à ouvrir cette ligne de front qui pourrait être une boîte de Pandore. Il est illusoire en effet de penser que cela resterait cantonné à l’Outre-mer” a-t-il indiqué.

C’est une mauvaise interprétation de la laïcité” a-il-plaidé, disant n’avoir “entendu ni le Consistoire ni le conseil français du culte musulman demander quoi que ce soit“. Il a évoqué “une France marquée par la christianisme” et “une histoire qui se vit paisiblement“, le responsable catholique a aussi fait savoir que “Noël et Pâques ne sont pas fêtés que par les chrétiens : veut-on supprimer un socle commun à la société française ?“. “On cherche par des biais divers à réduire la place des religieux, sans concertation”, a-t-il déploré. Il y voit une “preuve de plus que nous n’arrivons pas en France à parler avec sérénité de laïcité”.

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 L’Assemblée Nationale a adopté un amendement de la députée de la Réunion Ericka Bareigts, dans la loi Macron. Les départements d’Outre-mer devraient pouvoir célébrer des fêtes musulmanes ou hindoues en échange de jours fériés chrétiens. Surprise : l’Église catholique approuve. (…)

La Vie

Màj 15/02/2015

Un amendement présenté en janvier par six députés d’Outre-Mer et prévoyant le partage de certains jours fériés avec d’autres religions a été adopté cette nuit par l’Assemblée nationale. […] Le texte adopté prévoit que certains jours fériés définis par la loi et inspirés de fêtes catholiques puissent être remplacés par “un même nombre de jours fériés locaux” dans les départements d’Outre-Mer (DOM) afin d’adapter le calendrier “aux contextes culturels et historiques particuliers en Outre-Mer”. Les jours remplaçables sont le lundi de Pâques, l’Ascension, le lundi de Pentecôte, l’Assomption, la Toussaint. […] Le remplacement d’un jour férié hérité d’une fête religieuse catholique serait laissé à l’appréciation du préfet, en accord avec les acteurs locaux et avant des négociations en vue d’adapter les conventions collectives. […] L’amendement défend cette disposition nouvelle comme étant un moyen supplémentaire offert aux préfets “pour favoriser l’intégration culturelle et économique des départements d’Outre-mer dans leur zone géographique en renforçant l’attrait touristiques” et “en aidant le commerce lors des célébrations concernées”.
Idriss Issop-Banian, président du groupe de dialogue interreligieux de La Réunion, s’est réjoui de l’adoption de cet amendement et a salué auprès du Figaro “une grande avancée pour le vivre ensemble réunionnais”.
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14/02/2015

Six députés ont déposé, le 23 janvier, un amendement à la loi Macron pour autoriser les départements et les régions d’outre-mer à intégrer des fêtes religieuses musulmanes et hindouistes au calendrier des jours fériés.

Cette proposition, rapportée vendredi 13 février par L’Express, a été d’abord formulée par un groupe de dialogue interreligieux de La Réunion. L’objectif est de remplacer cinq jours fériés aujourd’hui liés à des fêtes religieuses chrétiennes par d’autres dates correspondant à ces deux religions.
L’amendement a été déposé sous la forme d’une demande de dérogation au calendrier des jours fériés fixé par le code du travail pour les collectivités relevant de l’article 73 de la Constitution, déposé par six élus socialistes et apparentés de La Réunion, de Mayotte et de Guadeloupe.
L’une d’entre eux, la députée de La Réunion Erika Bareigts (PS), a justifié à L’Express cette demande : « Nous sommes indiens, chinois, malgaches, malbars, européens, kafs, comoriens… bref, nous sommes créoles. » Elle estime qu’il serait paradoxal qu’une « république laïque ne donne un statut légal qu’à une seule religion dans le calendrier ».
Le texte propose que le lundi de Pâques, l’Ascension, le lundi de Pentecôte, l’Assomption et la Toussaint perdent leur statut de jours feriés. Ils pourraient être remplacés par l’Aïd El-Kebir, qui célèbre la fête d’Abraham et marque la fin du pèlerinage à La Mecque. Mais la date de cette fête pose problème : chaque année, elle n’est annoncée que dix jours à l’avance. Les hindouistes, eux, évoquent le 14 avril, le jour de l’an tamoul, ou le Divali, « la Fête de la lumière ».
Si l’amendement était voté, les préfets devraient participer à la décision, en concertation avec l’ensemble des représentants des religions, des syndicats et organisations patronales, les impacts économiques n’étant pas négligeables, note L’Express.
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