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Cela fait 25 ans que le litige opposant Bernard Tapie au Crédit Lyonnais a débuté. Tout commence en 1990. L’homme d’affaires Bernard Tapie fait l’acquisition du géant allemand du sport Adidas. Il confiait alors que c’était la plus belle affaire qu’il n’ait jamais conclue.

2 ans plus tard, l’homme d’affaires s’intéresse à la politique. Il est ministre de la ville de François Mitterrand, il veut vendre Adidas, et vite. Bernard Tapie demande à sa banque, le Crédit Lyonnais, de vite trouver un repreneur, pour 315 millions d’euros.

La banque lui répond qu’il n’y a pas de repreneur et lui rachète Adidas, au prix demandé par l’homme d’affaires. En coulisse, le Crédit Lyonnais négocie avec Robert-Louis Dreyfus, qui serait prêt à lui racheter pour un montant deux fois plus élevé.

Ruiné, chassé de la politique et condamné à de la prison pour un match truqué, Bernard Tapie attaque ; il se dit victime de sa banque : “Ils m’ont ruiné, humilié, et m’ont mis en liquidation des biens, et pendant ce temps-là, ils faisaient fortune sur mon dos”, déclarait Bernard Tapie en 2005.
En 2005, il obtient tout d’abord 135 millions d’indemnités, soit le montant de ses dettes. Un nouveau procès devait avoir lieu en 2007, mais l’État et Bernard Tapie ont décidé d’un arbitrage, qui avait attribué 403 millions d’euros à l’homme d’affaires ; une décision signée par Christine Lagarde, alors ministre de l’Économie de Nicolas Sarkozy.

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