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Màj du 11 février 2015 à 21 h 48 min
Le comité des sans papiers 59 (CSP59) appelle à une manifestation, mercredi soir, pour dénoncer les violences dont auraient été victimes les habitants de ce camp. Dans son communiqué, le comité reprend en bloc les allégations tenues, dès dimanche soir, suite à l’intervention. A savoir, entre autres, que les agents étaient «éméchés», qu’ils auraient tiré des coups de feu en l’air, qu’ils auraient «gazé» les Roms sans raison. Europe écologie (EELV) exige que «toute vérité soit faite, autant sur les conditions que sur les raisons de cette intervention».
Une source policière confiait à 20 Minutes, mercredi, que la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) maintenait sa version officielle, livrée lundi, et se réservait le droit de poursuivre en diffamation les auteurs de ces propos s’ils persévéraient.
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Màj du 11 février 2015 à 21 h 03 min
Depuis dimanche soir et une intervention de policiers en civil jugée musclée par les associations proches des Roms, les policiers mettant eux en avant un accueil mouvementé avec jets de projectiles, les trente-cinq familles qui résident dans le camp d’accueil des 4 Cantons voient se multiplier les contrôles.
Après une opération de vérification des identités menée hier matin conclue par deux interpellations, une trentaine de policiers sont de nouveau intervenus ce matin. Cinq personnes auraient été interpellées dans le cadre d’une procédure de reconduite à la frontière. […]

Placée notamment sous la conduite de la police aux frontières, l’intervention, qui s’est passée dans le calme mais sous l’indignation de plusieurs militants de la cause Roms dénonçant « une opération de harcèlement », s’est soldée par l’interpellation de cinq personnes, mises sous le coup d’une procédure de reconduite à la frontière dénonçaient les associations, parmi lesquelles le Collectif Roms.
Pour protester contre cette opération, le Comité des sans-papiers et le Front uni des quartiers appellent à une manifestation ce mercredi soir à 18 h à Lille, place de la République.
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Article du 9 février 2015 à 21 h 06 min
Depuis ce matin, l’information a fait le tour des réseaux sociaux du monde associatif œuvrant autour des migrants. Le Front uni des immigrations et des quartiers populaires (FUIQP), le Comité des sans-papiers 59 (CSP), et même la CGT, appellent à manifester contre les violences de la BAC commises, dimanche soir, dans un camp de Roms installé aux 4 Cantons. Sauf que l’intervention policière était justifiée et que les forces de l’ordre ont essuyé une réaction vive des familles Roms.


Ana Maria tient son bébé dans les bras et explique que les policiers sont arrivés dans le camp, dimanche vers 18 h 30, sans expliquer pourquoi. Cette jeune femme est une des rares adultes de la communauté qui vit dans le camp des 4 Cantons à parler correctement français.
Elle donne sa version des faits : « Ils sont arrivés à cinq, avec des lampes et des bombes de gaz. Je leur ai demandé pourquoi, mais ils se sont mis à fouiller les caravanes sans dire ce qu’ils cherchaient ! » Devant le silence des policiers qui entrent et sortent des caravanes, les familles insistent pour avoir une explication. Et c’est là, selon Ana-Maria, que les fonctionnaires ont aspergé les personnes qui se trouvaient devant eux, adultes et enfants compris.
Ana-Maria montre son bébé : « Il en a reçu ; j’ai voulu l’emmener à l’hôpital, mais ils n’ont pas voulu me laisser partir ! » Un jeune homme se penche et montre un hématome à l’arcade. « Ils l’ont frappé avec un gros tube. Pourquoi ? Ils sont retournés à leur voiture et après d’autres policiers sont arrivés. Il y avait huit voitures. » La jeune femme explique que les policiers ont continué à fouiller sans rien trouver, et ont dit qu’ils allaient revenir. Tout ce qu’elle explique est étrange, en effet. Mais la police donne une version des faits bien différente.
La police affirme avoir été appelée dimanche, à 18 h pour une agression sur personne vulnérable dans la station de métro 4 Cantons. Deux Roms auraient dérobé le sac à main d’une personne âgée. Selon les informations que la police a recueillies, les deux individus se seraient dirigés ensuite vers le camp de Roms. Cinq fonctionnaires de police en civil se sont donc rendus sur le site pour interpeller les deux voleurs.
Quelques minutes après leur entrée, les policiers sont pris à parti par les familles et bombardés de projectiles en tous genres. Pour se protéger, les policiers utilisent en effet de la bombe lacrymogène. Ils tirent même deux coups de flash-ball en l’air. Devant la colère des familles Roms, ils retournent à leur véhicule et appellent des renforts. Les recherches reprennent dans des conditions tendues.
L’agression dans le métro a été confirmée par une vidéo de Transpole dans laquelle on voit deux individus dérober le sac à main.  […] Source

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