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Enquête sur les filières criminelles qui organisent presque quotidiennement la traversée de la Méditerranée pour des migrants clandestins. Des candidats à l’exil vers l’Europe, dont le voyage débouche souvent sur une fin tragique. Comment s’organise le commerce autour de ces voyages ? Quelles sont les nouvelles tendances des trafiquants pour rentabiliser ce sinistre commerce ?

En 2014, au moins 348.000 migrants ont entrepris, au péril de leur vie, de dangereux périples sur des embarcations de fortune, pour fuir la violence et la misère. Parmi les différentes routes de ce type de migration, la mer Méditerranée a été la voie la plus meurtrière : au moins 3.419 personnes y ont laissé la vie. Pour les Nations unies, il s’agit là d’une crise humanitaire sans précédent.

Les réseaux criminels internationaux qui organisent ces voyages macabres, engrangent des centaines de milliers d’euros, voire des millions, en un seul trajet. Des voyages que les trafiquants n’hésitent pas à vendre sur les réseaux sociaux.

Ainsi, en 2014, plus de 170.000 migrants ont débarqué sur les côtes italiennes. La plupart d’entre eux a continué la route vers le nord de l’Europe. Les autres sont pris en charge dans des centres d’accueil, dont certains ont la taille de petites villes. Ils devront attendre près d’un an et demi avant d’obtenir l’asile politique en Italie.

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