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Selon Marianne, le récit du dramaturge Mohamed Kacimi a été « inspiré » par diverses expériences. « Je n’ai rien exagéré », répond-il aux Echos, maintenant sa version des faits.

« Ils l’ont bien cherché », « ils ont eu ce qu’ils voulaient », « nous comme on a pas le droit de rigoler, on tire dans le tas » : les mots, violents, ont de quoi faire peur. Ils auraient été prononcés dans une classe de terminale d’un lycée professionnel du Val de Marne au lendemain des attentats contre Charlie Hebdo.
C’est en tout cas ce qu’a raconté le dramaturge et écrivain Mohamed Kacimi dans une tribune publiée sur sa page Facebook puis relayée par de nombreux médias – Le Parisien, Marianne, Arte… – ainsi que par Le Cercle des Echos. Le philosophe Alain Finkielkraut s’est lui-même appuyé sur ce récit sur France 2 pour illustrer l’existence du « racisme anti-blanc » et dénoncer « l’angélisme » de la société.
Un « témoignage fiction », dénonce aujourd’hui l’équipe enseignante du lycée Michelet de Fontenay-sous-Bois dans lequel Mohamed Kacimi, contacté vendredi par les Echos, confirme s’être rendu au lendemain des attentats, pour y discuter théâtre avec les élèves.
[…] Selon Marianne, l’écrivain aurait reconnu avoir compilé des propos entendus dans plusieurs établissements « mais pas dans celui-là en particulier ». Interrogé par les Echos, l’intéressé maintient pourtant sa version des faits. «Ce n’est pas une compilation. Je n’ai rien gonflé, rien exagéré. J’ai même été en deçà de ce que j’ai entendu ce jour-là », affirme Mohamed Kacimi. […] Source

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