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La détection d’un drone volant à proximité de la très secrète base des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) a provoqué, mardi matin, en presqu’île de Crozon, au sud de Brest, un impressionnant déploiement de forces.

 
Il était environ 8 h, mardi, quand l’alerte a été donnée. Selon nos informations, alors qu’un sous-marin nucléaire lanceur d’engins devait faire mouvement, un fusilier-marin posté en surveillance aux abords de la base a aperçu un drone qui survolait la zone. L’alerte a immédiatement déclenché le déploiement de plusieurs hélicoptères, de dizaines de fusiliers-marins, sur terre et sur l’eau, et de gendarmes maritimes. Pendant plusieurs heures, une véritable chasse au drone a été lancée : survols à basse altitude d’une bonne partie de la presqu’île, ratissage des abords du site et contrôles de véhicules. « J’habite ici depuis quarante ans, je n’avais jamais vu un tel déploiement de forces », rapporte cet habitant, ancien marin d’État. (…)
Ce survol présumé dans une zone strictement interdite (il en existe 26 en France : sites militaires sensibles, Paris et centrales nucléaires) et à proximité d’un site aussi sensible pose, évidemment, question. Selon nos informations, un vol à vue dans cette zone semble exclu, ce qui laisse supposer un vol programmé (coordonnées GPS), et implique donc un minimum de préparation. Cela signifie aussi que le vol a pu être déclenché dans un rayon pouvant dépasser cinq kilomètres, voire davantage. Qui pourrait avoir intérêt à effectuer un survol dans cette zone ? Espionnage, repérage à fin d’action, défi potache ou action antimilitariste ou antinucléaire ? Si cette intrusion est avérée, dans le contexte sécuritaire actuel, toutes les hypothèses seront passées au crible. (…)
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