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C’est un renseignement circonstancié qui est venu enrayer le système visiblement bien huilé de Bachir, 69 ans. En septembre dernier, le Groupe voie publique (GVP ) du commissariat de Noailles est destinataire d’une lettre dénonçant la présence quotidienne de prostituées roumaines qui seraient sous la coupe d’un proxénète algérien, lequel hébergerait leurs passes dans son studio situé dans la rue Vincent-Scotto (Marseille 1er).

Au mois d’octobre, une lettre en forme d’appel au secours intitulée “Sauvez-moi d’un proxo” était également adressée à la division centre. Accompagné d’un certificat médical attestant de six jours d’ITT, ce courrier indiquait que le proxénète présumé battait régulièrement ses “filles” qu’il allait les repérer vers la gare Saint-Charles, leur proposant d’abord de “travailler” gratuitement dans son studio, avant de leur ponctionner 10 € par passe.

Lundi, le quasi-septuagénaire, qui aime à se promener dans le quartier en s’appuyant sur une canne, a été interpellé ainsi qu’une prostituée. Alors que celle-ci a écopé d’un rappel à loi pour racolage, une autre prostituée, âgée de 45 ans et auditionnée sous le statut de témoin, a assuré monnayer ses faveurs depuis l’âge de 15 ans pour le compte de ce vieil homme. Elle estime, au total, à 200 000 € ce dont elle a dû s’acquitter auprès de lui.

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Merci à Lilib

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