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La France a demandé jeudi aux Etats membres de l’Onu de travailler sur un cadre légal qui rendrait les opérateurs des réseaux sociaux partiellement responsables des contenus « de haine » mis en ligne via leurs plate-formes.

« Il y a des vidéos de haine, des appels à la mort, de la propagande qui restent sans réponse et à laquelle nous devons répondre », a déclaré à la presse le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Harlem Désir, en marge d’une réunion de l’Assemblée générale des Nations unies consacrée à la montée des violences antisémites.

Harlem Désir a prôné un changement radical de la manière dont les gouvernements traitent avec les géants du secteur des réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter.

« Nous devons limiter la dissémination de ces messages », a-t-il dit. « Nous devons établir un cadre légal afin que ces plate-formes sur internet, les grandes compagnies qui gèrent les réseaux sociaux, soient appelées à agir de manière responsable. »…

Notant que les sites concernés avaient banni les contenus à caractère pédopornographique à la demande des gouvernements, Harlem Désir a dit qu’il fallait parvenir à un résultat similaire pour les appels à la haine et la violence.

« Nous pensons que les propos racistes, antisémites qui circulent aujourd’hui via internet ou d’autre média ne relèvent pas de la catégorie de l’expression d’une opinion. Il devrait au contraire y avoir une loi nous autorisant à supprimer le rejet de l’autre, les appels à la violence et les appels à la mort », a-t-il dit, réclamant l’organisation dans les prochaines semaines d’une conférence internationale sur ce sujet.

Son homologue allemand, Michael Roth, a fait écho à sa demande.

« Il nous faut un cadre juridique clair au sein de l’Union européenne et au niveau international », a-t-il dit.

Les échos

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