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Il y a près d’un an, Yilmaz, 38 ans, se trouvait déjà dans le box des prévenus. Le 14 février 2014, le tribunal correctionnel d’Orléans le condamnait à deux ans de prison dont un avec sursis pour des violences commises sur celle qui était alors sa compagne.

Une sentence assortie d’une interdiction d’entrer en contact avec la victime.

Mais à sa sortie de prison, fin octobre, Yilmaz s’est empressé de rappeler la mère de ses trois enfants. Avec une insistance qui a tourné à l’obsession. Au cours du mois de novembre, les gendarmes de Pithiviers ont relevé quelque 6.900 appels et SMS !

Ce harcèlement s’est doublé de menaces de mort dont l’une, geste d’égorgement à l’appui, faite dans le bureau de sa conseillère du service d’insertion et de probation.

Ne se départissant pas d’un sourire bonhomme, Yilmaz, via son interprète, assure que ces multiples coups de fil n’avaient pour autre ambition que d’avoir des nouvelles de ses enfants. « Je voulais lui faire peur pour avoir plus de nouvelles », assure-t-il.

« Sur la peur, il n’y a pas de problème, c’est réussi ! », ironise Antoine Pesme, procureur de la République d’Orléans qui réclame un an de prison ferme contre le prévenu jugé hier en comparution immédiate.

La partie civile appuie la demande : « Ça fait une moyenne de 230 textos ou appels. Par jour ! C’est invivable ! »

Le tribunal correctionnel d’Orléans condamne finalement Yilmaz à huit mois de prison.

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Merci à childeric

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