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LOR’actu (média en Lorraine) a voulu connaître dans le détail la liste des établissements scolaires de l’académie Nancy-Metz après les «200 incidents» comptabilisés par l’Education nationale. Le rectorat et le ministère refusent de publier dans le détail les incidents survenus localement.

Le rectorat de l’académie Nancy-Metz n’a pas souhaité rendre public la liste des établissements et détailler les incidents survenus après les attentats de Charlie Hebdo. (…). «Nous vous invitons à contacter le ministère de l’Education nationale» a préféré répondre le rectorat en Lorraine.

Le ministère quant à lui «ne compte pas publier une carte de France des incidents survenus dans les écoles» après le refus de certains élèves d’observer une minute de silence. «Il n’a jamais été question de proposer une carte de France avec le détail des incidents par établissement» assure une porte-parole du ministère. Selon elle, «le ministère se contente de communiquer le chiffre national», c’est-à-dire «200 incidents» signalés par les chefs d’établissements aux recteurs.

Mercredi après-midi, Najat Vallaud-Belkacem faisait finalement état d’une estimation à la hausse avec plus de 200 incidents survenus depuis le 8 janvier dans les 64.000 établissements scolaires français. «Les jours suivant les événements ont également fait l’objet d’une vigilance particulière et d’une demande de remontée d’informations qui complète ce panorama d’une centaine d’autres incidents signalés», détaille le ministère. (…)

En Lorraine, selon nos informations, le nombre d’incidents ne serait pas disproportionné mais des professeurs ont été confrontés à des élèves agressifs. Certains refusant de rendre hommage aux victimes de Charlie Hebdo, considérant cet acte comme une «soumission». La députée (PS) de Moselle, Aurélie Filippetti, a également assuré sur I>Télé avoir eu des remontées d’incidents «sur sa circonscription».

Sur RTL, la ministre de l’Education nationale avait pourtant assuré vouloir faire la transparence sur les incidents. A la question du journaliste sur la publication d’une carte de France sur les incidents survenus dans les écoles, elle avait assuré préférer la «transparence à la rumeur».

«Oui, de fait moi je suis pour la plus grande transparence parce que c’est la meilleure façon d’éviter la rumeur et les fantasmes» indiquant que ces incidents se sont «déroulés partout, dans tous les départements, dans tous les types d’établissements».

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