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Les attentats meurtriers perpétrés par des extrémistes religieux rendent encore plus indispensable de se pencher sur les prisons, terreaux des terroristes

Le prosélytisme carcéral inquiète depuis seulement dix ans. Dominique Perben, alors ministre de la Justice, annonçait “qu’un enseignement sur les dangers fondamentalistes serait dispensé aux futurs surveillants”. Depuis, le personnel pénitentiaire est censé signaler tout comportement suspect à un bureau de la sécurité qui dépend de l’administration pénitentiaire, lui-même relié à la DGSI. “Notamment, lorsqu’on remarque que certains détenus ne s’adressent plus aux femmes ou adoptent une autre tenue vestimentaire en cellule, indique Sébastien Brandt, délégué Ufap à la maison d’arrêt de Luynes. Mais cela ne signifie pas forcément une radicalisation.”
Aux Baumettes, par exemple, la mode, au-delà des pages Facebook, est au régime sans porc. “Même pour beaucoup de catholiques et d’athées. Simplement pour avoir la paix”, observait déjà Gérard Migliorini, déléguée FO, en 2012. Dans ce lot d’informations, la DGSI doit faire le tri, avec son flair et ses doutes. “Le problème n’est pas d’identifier les radicaux en prison, ils sont tous connus, mais de savoir,unefois dehors, s’ils vont passer à l’acte et quand”, précise un spécialiste du renseignement. […] Reste une inconnue : les salafistes radicaux sont-ils aussi dangereux en prison qu’en liberté ?
Des prédicateurs, notamment, qui profitent de la pénurie d’aumôniers musulmans, vivement dénoncée par l’ancien contrôleur général, Jean-Marie Delarue. 164 aumôniers musulmans sur les 1 311 intervenants cultuels recensés au 1er janvier 2013. “Des proportions qui ne correspondent pas à la réalité de la population carcérale”, relève le rapport de Pierre Conesa.[…]

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