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Jean-Luc Mélenchon participait au défilé parisien.

Il faut utiliser les bons mots : nous ne sommes pas en guerre en France. Quand on est guerre, il faut nommer l’ennemi. Les assassins sont des citoyens français, cela voudrait donc dire qu’il y a un ennemi de l’intérieur.

Que pensez-vous de la présence de nombreux chefs d’état et de gouvernement étrangers lors de cette manifestation ?

Nous ne sommes pas fous : on voit bien que certains viennent ici se redorer la pilule. M. Orban n’est pas un ami de la liberté d’expression dans son pays. Mais ce n’est pas lui qui fait la manifestation. La marche, c’est une marche de fraternité républicaine. Dans notre malheur, nous sommes frappés à l’endroit qui nous permet de donner le meilleur de nous-mêmes. Les gens sont là pour la liberté, pour l’égalité, pour la fraternité. C’est un jour qui est refondateur.

Donc Orban et quelques autres sont quantité négligeable. Comment voulez-vous que je me sente concerné par la présence du secrétaire général de l’OTAN ? Je ne sais même pas comment il s’appelle. […]

Il ne faut pas être angélique, tout ça peut se retourner très vite. Il y a des gens qui n’ont pas arrêté une seule seconde de jeter de l’huile sur le feu. Mme Le Pen n’a pas arrêté : dès qu’il y a trois morts, elle réclame le retour de la peine de mort. Encore des morts ! Elle fait partie du problème que nous avons à régler. Tout le monde serait beaucoup plus détendu si on savait qu’on ne l’avait pas sur le dos, elle qui est prête à venir capitaliser sur les peurs. Il y a des gens qui sont un problème, d’autres une solution. Le tout, c’est de ne pas se tromper. Nous vivons un moment reconstructeur du peuple français. Les gens viennent là sans abdiquer aucune de leurs différences, de races, de religions, pour proclamer ce qui les rassemble. […]

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Merci à quidam

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