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(…) Comme d’autres également, l’académie est confrontée à un accroissement de la tension dans certains établissements, en particulièrement dans les quartiers sensibles. Mais sans que cela nécessite pour l’instant de mesures particulières décidées au plus haut niveau. « Les chefs d’établissement sont rompus à des situations de conflits, nous ne sommes pas démunis, même si la situation est tout à fait exceptionnelle », entend rassurer Patrick Teulade, proviseur vie scolaire au rectorat de Nancy-Metz.

« Actes de provocation »
Le rectorat reconnaît cependant que « des difficultés réelles mais minimes » ont été rencontrées dans plusieurs établissements, collèges et lycées, jeudi, des élèves ayant refusé de participer à la minute de silence.

Patrick Teulade se refuse à voir dans ces attitudes une éventuelle connotation religieuse intégriste et invite à « éviter tout amalgame sur l’interprétation d’actes de provocation qui relèvent de défis d’adolescents vis-à-vis de représentants de l’autorité ». « Il a pu se produire chez de jeunes élèves une confusion entre acte de soumission et acte de respect », assure le proviseur vie scolaire.

Soumission
« Aujourd’hui, quand le professeur entre dans une classe, le rite selon lequel les élèves se lèvent et disent bonjour est perçu par certains comme un acte de soumission ».

Le rectorat n’imposera pas de temps d’explications sur les événements dans les établissements, mais les encourage à le faire « en fonction des besoins et des demandes exprimés », précise Patrick Teulade. (…)

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