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Le FN, qui a rendu hommage aux dessinateurs morts dans l’attentat contre Charlie Hebdo et exprimé le souhait de participer à la manifestation d’hommage dimanche, a été l’une des cibles principales des caricaturistes du journal.

En 1996, quatre ans après la refondation du journal, le journal lance une pétition pour interdire le parti d’extrême droite, alors présidé par Jean-Marie Le Pen. Quelques années avant internet, l’hebdomadaire satirique recueille 173.000 signatures. Fêtant les dix ans d’existence du journal en 2002 lors d’une soirée anniversaire à Paris, Philippe Val, alors rédacteur en chef, espérait encore réussir cette opération: “On va faire quelque chose.

Tout au long de son histoire, le journal a multiplié les dessins au vitriol contre le parti et ses présidents successifs, affublant Jean-Marie Le Pen de chemises brunes, le visage de plus en plus patibulaire, présentant un étron fumant sur fond de drapeau français avec ce titre “Le Pen, la candidate qui vous ressemble” ou moquant des rapprochements entre l’UMP et le FN.

Charlie Hebdo s’était fait une spécialité de s’en prendre aussi bien aux dirigeants FN qu’à leurs électeurs, croqués soit comme des “beaufs” soit comme des individus aussi décervelés que fascisants. En témoigne ce dessin où Jean-Marie Le Pen s’adressait à eux du haut d’une tribune : “Préférence nationale ! Peine de mort !” “Compris chef” répondent cinq malabars, crâne rasé. Qui crient immédiatement en choeur: “La peine de mort réservée aux Français !

(…) Le Parisien

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