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Étudiant marocain de 19 ans, Ilias Al Kabbab a sévi pendant sept semaines à Reims. Le 30 septembre, il saisit par l’arrière une dame de 59 ans rue des Carmes. Il la jette à terre mais manque encore d’assurance : il s’enfuit dès les premiers cris. Le 20 octobre, il plaque au sol une femme de 27 ans rue de Sébastopol, s’allonge sur elle, lui embrasse la bouche. Deux agressions suivent le 23 octobre. D’abord rue de Venise à 18 h 15, où il tente d’embrasser une passante de 37 ans étranglée par l’arrière puis projetée à terre ; ensuite allée Modigliani à 19 heures : une dame de 62 ans giflée, jetée à terre, frappée à coups de pied pour avoir refusé de se laisser embrasser.

Des agressions de plus en plus violentes

Le 26 novembre, sa violence va crescendo avec trois attaques : une femme de 46 ans plaquée au mur, frappée à coups de pied et embrassée sur la bouche dans les escaliers de l’immeuble de Pôle emploi rue Roosevelt à 8 h 30 ; une étudiante de 19 ans enlacée par-derrière et embrassée sur la bouche dans un hall de la rue Jovin à 13 h 10 ; une locataire de 50 ans plaquée sur un banc, rouée de coups de pied, embrassée sur la bouche et caressée sous la jupe dans un hall rue de Dunkerque à 16 h 30.

Heureusement, la caméra du hall filme le visage d’Ilias Al Kabbab, arrêté le 2 décembre par un policier qui le reconnaît rue Descartes. Il avoue tout : « J’ai suivi des femmes. J’ai eu des pulsions. » Point commun à toutes ses victimes : elles étaient en jupe.

« Je n’aime pas les filles qui montrent leurs jambes et portent des jupes. Quand c’est beau, ça attire les hommes et ça peut provoquer une pulsion », a-t-il dit aux policiers. Il ajoutait : « Dans ma religion, je ne peux pas avoir de copines avant celle promise pour le mariage. C’est pour ça que j’ai des soucis avec les filles. »

Jugé hier, Ilias Al Kabbab réfute finalement ces explications religieuses. […] De fait, le jeune homme n’a rien d’un intégriste. Jamais condamné, brillant bachelier (mention très bien), il a quitté le Maroc en 2012 après avoir été reçu à la prestigieuse école d’ingénieurs de l’Insa à Lyon, mais ça ne lui a pas plu. Il s’est alors « réorienté » dans le commerce, à l’IUT de Reims […]

Deux ans ferme, maintien en détention, puis suivi sociojudiciaire avec obligation de se soigner, de ne plus paraître à Reims et d’indemniser les victimes. Sept femmes traumatisées qui ont désormais peur de sortir dans la rue.

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