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Depuis de longs mois, le camp est installé sous le métro aérien, boulevard de la Chapelle (18e arrondissement de Paris), à proximité de la station du même nom. De 80 à 100 personnes s’y relaient, parfois plus, à la recherche d’un abri ponctuel. Une situation d’extrême précarité à laquelle forces de police et associations peinent à apporter une solution sur le long terme. Un mini-Sangatte difficile à gérer.

Contactée par metronews, la préfecture de police explique laconiquement se borner à une chose : “éviter la création d’un campement” du type Sangatte, dans le Pas-de-Calais. Officiellement, il n’y a donc pas de camp. Plusieurs fois par semaine, les services de police font de la “réappropriation de l’espace public” et demandent aux migrants qui dorment là de libérer les lieux, généralement tôt le matin.

Au moins une fois par semaine, les services de propreté de la ville font un nettoyage complet de l’espace. Et régulièrement, la police fait des contrôles d’identité qui se soldent souvent par des remises d’OQTF : des obligations de quitter le territoire français. Mais les migrants reviennent, inlassablement. […]

Qui sont les personnes sur le camp ? Des migrants érythréens, soudanais ou éthiopiens qui ont fui leur pays à la recherche d’un avenir meilleur, explique l’association France terre d’asile (FTA). Un avenir où la France n’est qu’une étape, pas une destination. Nombre d’entre eux voient dans l’Europe du Nord – Allemagne, Belgique… – un eldorado plus attrayant que l’Hexagone. Le Royaume-Uni fait également partie de leurs destinations, “ce qui les amènera à faire une halte à Calais, où les conditions de vie sont pires qu’ici“, craint FTA. […]

metronews

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