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Addendum : François Hollande fustige la xénophobie lors de l’inauguration du Musée de l’immigration


Deux ans et demi après son élection, François Hollande prononce lundi son premier grand discours sur l’immigration, face aux “vents mauvais” du repli identitaire dénoncé par historiens et associations. Le président inaugurera du même coup le Musée de l’histoire de l’immigration, un lieu au destin mouvementé qui n’a jamais connu d’inauguration officielle depuis son ouverture en 2007. L’idée n’est pas de faire des annonces, avertit-on à l’Élysée, mais d’affirmer “le symbole” d’un président venant souligner l’aspect positif de l’immigration.


Hollande inaugure le musée que Sarkozy ne voulait pas inaugurer

François Hollande inaugure lundi le musée national de l’histoire de l’immigration. Un lieu méconnu des Français et dont l’histoire a été tumultueuse. Lancé après le 21 avril 2002, et ouvert en octobre 2007, il n’a jamais été officiellement inauguré par Nicolas Sarkozy. A l’heure du débat sur l’identité nationale, son ministre de l’immigration avait même dû renoncer.


Nicolas Sarkozy avait refusé de l’inaugurer à son ouverture en 2007 – François Hollande se rend ce lundi après-midi à la Cité de l’Immigration à Paris. Le président inaugurera enfin ce musée de la mémoire de l’immigration en France. Et il prononcera un discours entièrement consacré à l’immigration, le premier depuis son élection.

C’est une certitude, François Hollande refait de la politique. Quelques semaines après le retour de son grand rival, le chef de l’Etat a décidé d’inaugurer le musée où Nicolas Sarkozy avait refusé de mettre les pieds au nom de l’identité nationale.

A rebours de l’ex-président, François Hollande dira ce lundi après-midi « la reconnaissance de la France pour ses immigrés ». Un discours sur les valeurs, un discours de gauche que la gauche attend depuis longtemps.

Il y a bien eu, quelques jours après son élection, l’abrogation de la circulaire Guéant pour les étudiants étrangers. Les régularisations de sans-papiers ont augmenté, les naturalisations sont simplifiées.

Mais il y a aussi eu l’affaire Léonarda, les mots de Manuel Valls sur les Roms, et davantage d’expulsions en 2013 qu’en 2012. Sans parler de l’engagement numéro 50 du candidat Hollande, symbolique : le droit de vote des étrangers aux élections locales – il n’y a pas de majorité suffisante aujourd’hui au Parlement.

Mais François Hollande refait de la politique, et même de la communication. La séquence Cité de l’Immigration se prolongera mardi avec un déplacement dans des quartiers populaires, là où il y a trois ans le candidat socialiste faisait le plein des voix ; là où aujourd’hui les habitants ne votent plus à gauche – ne votent plus du tout.

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