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Mardi soir, à Béziers, au théâtre municipal, Philippe de Villiers donnait une conférence sur l’histoire de Jeanne d’Arc (suite à un livre qu’il vient de publier). Elle a été perturbée par une bande de Maghrébins. Jean-Pierre Pélaez, auteur dramatique y assistait.

L’assistance entière se lève et se met à scander : « Dehors, dehors ! » Incapables de résister à la salle debout et qui continue de crier avec une unanimité parfaite « Dehors, dehors ! », traités par tous de fachos, les « antifascistes » sortent enfin ; l’un des Maghrébins crie en guise de salut : « C’est nous, la France ! » (et après, on s’étonnera que certains parlent de grand remplacement…).

Philippe de Villiers se met à raconter, comme prévu, et comme il la ressent, l’histoire de Jeanne. C’est un bon orateur et son propos est intéressant : la salle est attentive, on n’entend pas une mouche voler, sauf parfois, aux balcons, deux petits groupes qui ont réagi au début avec hostilité, l’un de sept à huit personnes (des Maghrébins), l’autre composé de deux ou trois femmes de type européen. À eux deux, ils représentent donc la diversité et le vivre ensemble, c’est parfait ; mais très vite, tout cela se calme, on ne les entend plus. […]

Pendant près d’une heure, pas un bruit, tout le monde écoute… Et soudain, alors que la conférence est presque arrivée à son terme, le groupe des Maghrébins qui, manifestement, dans le contexte de bourrage de crâne, s’attendaient plus à un meeting politique qu’à une simple conférence sur Jeanne d’Arc – je les vois, pendant une heure, non loin de moi, au balcon : ils s’ennuient à mourir, ricanent et ne cessent de jouer avec leurs portables ouverts –, le groupe donc, n’en peut plus : ils estiment, à ce que j’entends l’un d’eux dire à haute voix, que maintenant cela leur « casse les couilles » (sic). Ils se lèvent donc et sortent bruyamment. […]

bvoltaire (Merci à La Fronde)

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