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Elles le disent dans chacun de leur portrait : leur région, c’est leur fierté. « Les candidates à Miss France sont avant tout des ambassadrices de leur terroir natal »

[…] La diversité culturelle respectée ?

Le coup de gueule de Louis-Georges Tin, président du Conseil représentatif des associations noires de France (Cran), avait fait grand bruit en 2012. Il avait dénoncé un grave « manque de représentativité de la population française contemporaine » à l’élection. « Dans le monde parallèle de Miss France, les Noirs ne peuvent apparemment venir que d’outre-mer », s’indignait-il. L’élection de la Franco-Béninoise Flora Coquerel l’an dernier lui a en partie donné tort.

Et calculs faits, on compte même une demi-douzaine de miss « black » ou métisses ces 15 dernières années, parmi lesquelles Sonia Rolland en 2000 (métisse de mère rwandaise), Corinne Coman en 2003 (guadeloupéenne), Cindy Fabre en 2005 (métisse de mère guadeloupéenne) ou encore Chloé Mortaud en 2009 (métisse de mère afro-américaine).

La diversité des miss serait donc assurée. Enfin pas tout à fait… Geneviève de Fontenay (l’ex-patronne de Miss France) martèle depuis longtemps son souhait « d’avoir une Miss maghrébine avant de mourir ». L’élection de Malika Ménard, en 2010, avait fait planer le doute, avant que cette dernière ne dissipe tout malentendu sur ses origines. « Globalement, la question ethnique et raciale est taboue en France », reconnaît la doctorante, qui n’hésite pas à parler « de racisme latent ».

Hakima Bounemoura

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Merci à Alpine

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