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Jeudi dernier, 7 h 25, Samira et Zine sont sous le choc. Alors qu’ils accompagnaient au portail leur fils aîné de 12 ans, en route pour le collège, le couple se rend compte que la grille est cadenassée avec un antivol. Et, comble de l’abject, une inscription raciste figure au-dessus de la plaque du numéro de rue.

“La famille a déjà été victime de vandalisme. Le 17 novembre dernier, en se levant, Zine a découvert que les quatre pneus de sa voiture avaient été crevés pendant la nuit.”

Aujourd’hui, l’angoisse étreint toute la famille. Le benjamin de 4 ans rentre de l’école et demande à sa maman de fermer tous les volets. Samira, la mère, guette les voitures, relève les plaques d’immatriculation, même lorsqu’il s’agit d’amis de son mari.

« Je vis dans la peur et dans l’incompréhension. Nous venons de la Nièvre et nous entamons notre troisième année à Buchères. Nous n’avions eu aucun problème jusque-là. J’espère que cela va s’arrêter et qu’ils vont trouver le coupable. »

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merci Porképik

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