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La jeune femme, à l’origine d’émeutes à Trappes en 2013, avait fait appel de sa première condamnation. Elle y renonce au vu de sa nouvelle interpellation.

Selon nos informations, Cassandra et son “mari” ont été de nouveau interpellés fin septembre à Clichy-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, où le couple vit désormais. La jeune femme portait toujours un voile intégral dissimulant son visage dans un lieu public. Alors que les policiers s’apprêtaient à la verbaliser, elle s’y est opposée et son compagnon s’est interposé. Cassandra B. a accusé les forces de l’ordre d’agir par “haine de l’islam” alors que son concubin remettait en cause la validité de la loi sur le port du niqab. Un attroupement a commencé à se former, les gardiens de la paix ont alors évité de verbaliser publiquement la contrevenante. Elle a été convoquée ultérieurement au commissariat de Clichy.

C’est la raison principale qui a poussé la jeune femme à renoncer à faire appel de sa précédente condamnation à un mois de prison avec sursis. Son avocat, qui a justifié ce revirement auprès de l’AFP, évite d’évoquer ce cas de récidive : “Cette loi n’étant plus contestable, ma cliente en tire les conséquences. Elle aurait volontiers montré son visage, mais elle ne souhaite pas qu’il y ait trop de publicité autour de cette affaire.”
Émeutes

Son contrôle d’identité avait dégénéré en émeutes en juillet 2013. Pendant plusieurs jours, Trappes avait vécu sous tension avec comme cible principale le commissariat local. À la suite de ces événements, Cassandra B. et son “mari”- en union religieuse et non civile – avaient tous les deux été condamnés à un mois de prison avec sursis pour elle et trois mois avec sursis pour lui assortis d’une amende de 1 000 euros. La jeune femme avait, elle, écopé en plus d’une amende de 150 euros pour port du voile intégral dans l’espace public.

Cassandra n’a aucune activité professionnelle connue. Quant à son concubin, il occupe de façon occasionnelle un emploi de serveur.

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